Y aller ou pas ? Choisir quel type de trek chez un voyagiste ? Combien d’entre nous ne se sont-ils pas poser cette question un jour avant de se lancer à l’aventure sur les sentiers ? Et heureusement avec clairvoyance et lucidité car rien de pire que de surestimer ses capacités sur un parcours trop long, trop raide ou dangereux. De nombreux autres facteurs rentrent en compte dans la décision de s’engager sur une randonnée de un à plusieurs jours notamment sa condition physique, l’expérience de la grande Randonnée en terme d’endurance, la météo et enfin la motivation. La plupart des agences de trekking classent leurs programmes à l’aide de pictogrammes de 1 à 5 « chaussures », une évaluation fonction du nombre quotidien d’heures de marche et des dénivelés. Même trop approximatif, ce système de cotation fonctionne plutôt bien, le plus gros soucis des voyagistes étant la véritable homogénéité des groupes et imprévus météo. Grâce aux nouvelles cartographies numériques et la gestion des traces GPS, chaque randonneur peut estimer d’une façon théorique et par observation du terrain (avant ou pendant) les difficultés d’un parcours de rando (durée, dénivelé, type de chemin..). En partenariat avec la société IBP Index , la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre) propose depuis deux ans un outil d’évaluation globale : Le Guide des Cotations des Randonnées pédestres. Vous pouvez le télécharger www.ffrandonnee.fr/_241/cotation- de-randonnees-pedestres.aspx
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Trois critères ont ainsi été retenus pour évaluer les difficultés d’une randonnée de un à plusieurs jours :
L ‘EFFORT : L’effort correspond à la difficulté « physique » de la randonnée pédestre et donc la détermination du niveau de mobilisation volontaire des forces physiques.

Le GR34 est donc de niveau 1 à 2 alors que le Camino de niveau 5. Mesurez vos propres parcours pour tester le programme.
LA TECHNICITE : Il s’agit de la difficulté «technique» et donc «motrice» de la randonnée pédestre conditionnée par la plus ou moins forte présence et importance d’obstacles.
Le guide vous donne ici des niveaux de difficultés suivant la taille, le nombre des obstacles observés ou prévus sur le parcours .
LE RISQUE : Il s’agit de la difficulté « psychologique » de la randonnée pédestre et l’exposition du randonneur à des conséquences plus ou moins graves en termes d’accidents corporels en cas de chute ou glissade.
Là encore, le guide vous aide à déterminer un niveau de 1 à 5 suivant ces critères (n’oubliez pas le facteur météo)
Il ne vous reste plus qu’à éditer votre fiche de rando :
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