Du parc de Sceaux à la Vallée-aux-loups et l’Arboretum

Direction la banlieue sud de Paris pour une randonnée dite de « proximité du confiné » ! Départ de la gare « Parc de Sceaux » ,RER B (à ne pas confondre avec la gare de Sceaux). Le dimanche matin le parc est déjà pris d’assaut par les joggers qui s’entraînent autour des bassins de l »Octogone et le Grand Canal .

Nous sommes au printemps, les cerisiers japonais offrent un spectacle grandiose et provoquent très tôt une affluence massive de réservations pour un déjeuner abrité sur l’herbe. La traversée du domaine est agréable et débouche sur l’entrée à Chatenay. Les curieux peuvent visiter au passage la belle église Geneviève en s’incrustant discrètement parmi les paroissiens de la messe dominicale.

Les cerisiers japonais, stars du printemps au parc de Sceaux. Selfies et pique-niques en masse au programme.

Afin d’éviter de trop randonner en zone urbaine, plongez vers le bois de Verrière. Et contrairement au parcours mentionné sur la carte qui longe la bruyante A86, et quitte à parcourir un petit kilomètre de plus, partez plus au sud emprunter la route forestière de la Chataigneraie jusqu’au pont du Carrefour des Quatre Arpents afin de franchir l’A86. Il suffit alors de suivre le PR qui serpente entre les cités de Chatenay pour rejoindre la Vallée aux loups. Ce PR anodin passe par une succession de charmants petits jardins ouvriers qui seraient parait-il en sursit face à la poussée des promoteurs immobiliers. Autant en profiter..vite !

Une balade printanière de 17 km sans difficulté dans un espace très fréquenté.

Vous arrivez dans le bel espace verdoyant des Houssières, des tables de pique-nique vous attendent sur les hauteurs . En contre-bas se situe le fameux Parc de la Vallée aux loups. Ce grand classique attire toute l’année de nombreux visiteurs en balade pour visiter la maison de Chateaubriand et dès le printemps à la découverte du splendide Arboretum de 13 ha (voir encadré) . Le retour en RER vers Paris peut se faire par le Parc de Sceaux, en acceptant la surpopulation de fin de journée, ou par la gare de Robinson, d’accès peu romantique mais plus proche.

L’Arboretum : une réserve botanique exceptionnelle

Le parc fut créé à la fin du XVIIIe siècle par le chevalier de Bignon. Par la suite, Charles-Louis Cadet de Gassicourt, pharmacien de Napoléon, agrémente son jardin de végétaux rares. En 1890, le pépiniériste Gustave Croux achète le site et l’enrichit de nouvelles espèces botaniques afin d’en faire la vitrine de sa pépinière.

D’une hauteur de 14 mètres, le tronc du Cèdre Bleu pleureur de l’Atlas, âgé de 150 ans seulement, offre une circonférence de presque 5 mètres !
Ses branches se répandent majestueusement sur près de 700m² !

A partir de 1986, le conseil général des Hauts-de-Seine reprend l’arboretum et crée des jardins à thèmes liés à l’histoire ou à la topographie du site.
L’arboretum est classé à l’inventaire des sites pittoresques. Il présente une collection de plus de 500 espèces d’arbres et d’arbustes. Le Cèdre Bleu pleureur de l’Atlas reste le clou de votre visite.
Autour de l’arboretum, le promeneur peut également découvrir le parc boisé et le parc de la maison de Chateaubriand.

Téléchargez ICI la trace de cette randonnée au format .gpx

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