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Parmi les grandes transversales des Yvelines, voici une randonnée qui relie les gare de Méré (Direction Dreux depuis Montparnasse), à celle du Perray-en-Yvelines. Cette jolie balade très boisée traverse la paisible ville de Montfort-L’Amaury.
Les curieux ont ici l’occasion de faire une halte au petit cimetière local pour découvrir la tombe de Charles Aznavourian. Cet immense artiste séjournait ici en villégiature entre la France et la Suisse . L’itinéraire de 19 km passe également par les étangs de Hollande, un des sites emblématiques du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse. Un endroit sympa à mi-parcours pour pique-niquer sur les berges. Cette réserve accueille désormais une base de loisirs où il est donc possible de se baigner. Cette randonnée bien abritée, idéale les jours de chaleur, ne présente aucune difficulté en terme de dénivelé. Elle monte en pente douce jusqu’au final. Comptez un train par heure pour le retour vers Paris depuis la gare du Perray.
Pour tous les bons randonneurs parigots qui ont choisi de laisser la bagnole au parking et de voyager de gare à gare , les frontières sont celles du fameux Pass Navigo francilien . Cela représente tout de même un terrain de jeu de 12.000 km2 ! Cette jolie balade débute ainsi à la gare de Seugy (ligne H à la gare du Nord) et s’étend dans le Parc Naturel Régional de l’Oise et Pays de France.
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C’est l’occasion de mettre juste un pied dans la forêt de Chantilly , une zone majoritairement hors zone du Pass. Ce parcours de 24 km ne présente pas de dénivelé importante et la majeure partie est en sous bois. A mi-parcours il est agréable de pique-niquer sur les rives des étangs de Comelle
C’est un lieu très fréquenté dès les beaux jours notamment la buvette en terrasse à côté du château de la Reine Blanche. La randonnée, qui passe par le chemin de Compostelle, donc l’interminable GR655, fait presque une boucle puisque nous avons repris le train à la gare de Luzarches sur la même ligne H. Calculez bien votre horaire de retour car il n’y a qu’un train toutes les heures !
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Cap à l’ouest de Paris, direction les forêts domaniales de St Germain-en-Laye et Marly . Le parcours de 20 km débute à la gare de Poissy (RER A) et se prolonge sud-est par une traversée intégrale de la forêt de Marly jusqu’à la gare de Bougival. Il est possible de l’écourter en reprenant le train à St Nom-La-Bretêche. La première partie est relativement plate où l’on retrouve les longues allées un peu monotones.
Après une dizaine de kilomètres, le terrain est plus vallonné. Côté dénivelé : + 400m -390 m . Cet itinéraire peut être un excellent exercice d’orientation à proximité de la capitale. En effet, ces forêts comportent de nombreux intersections en étoile et mieux vaut apprendre à s’y retrouver avec une carte papier IGN ou une App avec un fond de carte au 1:25.000e .
La forêt de Marly est traversée par le GR1 et des GRP (Rouge et Jaune) qui sont faciles à suivre jusqu’aux gares de la région. Cette randonnée très abritée sera très agréable durant les mois d’été. En revanche est s’avère boueuse et pénible par temps de pluie.
Publications de l’auteur : Tapez « Richard Kirsch » sur le site Thebookedition.com (10€+frais envoi ou 5,70€ en PDF)
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Constatation irréfutable, Souppes-sur-Loing, c’est loin pour le randonneur parisien. Comptez près d’une heure trente de train depuis la gare de Lyon ! Cette randonnée de 22 km fera donc découvrir aux courageux marcheurs une zone intéressante et « inexplorée » du plus vaste département francilien.
Ce parcours ne présente aucun dénivelé (hélas pour certains), peu de passages réellement boisés. Ses sentiers à découvert traversent de grands domaines agricoles balayés ce jour là par le vent sous un ciel porteurs de grains . Etangs, marécages, marres, vous passerez dans de nombreuses zones humides aménagées et protégées, notamment en longeant le Loing, un affluent de la Seine , puis le canal du Loing et ses écluses.
Ruelles escarpées et collection de lavoirs le long du Fusain.
Le point d’orgue reste la visite de Château Landon, une jolie cité médiévale. Le parc en contre-bas dispose de tables, l’endroit idéal pour le pique-nique à mi-distance de cette randonnée. Si Château Landon ne présente pas la dimension historique d’une ville comme Provins, elle vous séduira par le charme de ses lavoirs le long de la petite rivière du Fusain, ou encore ses vestiges gothiques, l’abbaye et l’église St Séverin.
C’est un hiver parmi les plus pluvieux, mieux vaut pas y revenir ! Restait cependant à choisir le bon endroit pour randonner pour trouver des sentiers praticables et le plateau de Saclay ne fut pas le meilleur ce dimanche là !
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Cette randonnée de 21 km ne manque pas de charme et vous fera découvrir (par temps sec de préférence !) toutes les facettes de ce territoire bordé d’un côté par la Bièvre et de l’autre l’Yvette. Les deux petites rivières taillent leur chemin dans des vallées très verdoyantes et traversent des zones résidentielles plutôt chics. Cette topologie de la Haute Vallée de Chevreuse et de l’Essonne offre ainsi de beaux dénivelés qui font aussi le bonheur des cyclistes de la région en quête de côtes. Le fameux GR655 passe ici et vous conduira direct à Saint-Jacques de Compostelle . Cet itinéraire peut facilement être raccourci grâce à la présence de plusieurs gares du RER B .
L’Yvette, la Bièvre, un canal, des étangs, des marécages, des bassins d’expansion ..Que d’eau dans cette région !
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Comme une ondulation qui parcourt la carte, cette randonnée flirte avec le Vexin, hésite à pénétrer dans le Parc Naturel Régional de 65.000 ha. Et pourtant les immenses plaines au repos nous replongent dans cet univers où les labours laissent respirer cette terre généreuse d’où naitront demain le blé, l’orge, le maïs et la betterave. Pour l’heure, les dépressions balaient l’Hexagone et pourvoient des nuages menaçants d’où s’échappent tout au long de cette journée des rideaux de pluie éphémères. Alors le décor s’imbibe, ruisselle, la nature se gorge et se nourrit de cette bruine précieuse.
Les sous-bois se teintent de mousses d’un vert éclatant, l’humus épais des feuilles des chênes, des bouleaux ou des êtres recouvre et nivelle les aspérités des sentiers. Ici, la boue se mêle aux pierrailles et aux racines qui guettent le marcheur inattentif ou à la peine . Sa progression devient lente, l’équilibre incertain.
Il est presque agréable de retrouver la terre ..ferme ou l’asphalte ! Les capes et les sur-sacs sont sortis dans l’urgence alors que les rafales d’ouest martyrisent les parapluies. Au parc de Menucourt , un bâtiment désaffecté providentiel et ouvert aux quatre vents accueille le pique-nique des marcheurs affamés par une douzaine de kilomètres accomplis depuis la gare de Meulan Hardricourt .
Il en restera encore autant au menu de l’après-midi pour atteindre celle de Cergy St Christophe. Les chemins rendus glissants ont déjà mis les corps à l’épreuve mais tous les randonneurs doivent encore gravir près de 300 marches partent de la base de loisirs pour toucher au but et s’assoupir enfin dans le RER A vers Paris !
Ultime descente dans la forêt de Vauréal pour rejoindre la base de loisirs de Cergy St Christophe.
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Même après avoir parcouru l’île de France depuis une quinzaine d’années, il est rassurant de découvrir de nouveaux et beaux itinéraires de randonnée. Ce parcours de 22 km tracé par notre amie Joséphine de Randif, combine agréablement les passages en forêt avec quelques bons dénivelés et la traversée de la plaine de Versailles.
On retrouve ici toute la richesse du patrimoine francilien avec ses corps de ferme restaurés, ses incontournables lavoirs et ses églises perchées sur les côteaux ou nichées au cœur d’un village. C ‘est un univers encore agricole, qui cède de plus en plus il est vrai la place à des zones résidentielles . Ce grand S que l’on a parcouru du sud au nord part de la gare de St Cyr l’Ecole et s’achève à celle de Marly-le-Roi.
La balade vous emmène dans les banlieues chic du département dans un décors très verdoyant et gentiment vallonné. De larges rus bordés de haies se perdent ici à l’horizon et il fait bon pique-niquer sur les rives ou prendre une dernière collation dans le parc de Marly , au bord du bassin ou en ville, près du fameux l’abreuvoir au pied des non moins célèbres chevaux.
Il y a des traditions sacrées dans les associations de randonnées. Celle de galette en fait partie et offre à tous les adhérents l’occasion de partager cette gourmandise dans une ambiance très conviviale. Et j’ajouterais, qu’elles que soient les conditions climatiques !
Et de ce côté là, c’est un peu la loterie. Prenons par exemple celle de RANDIF qui se déroula ce dimanche selon le principe de randonnées dites « convergentes » . Vous prenez quatre groupes de marcheurs évoluant à des allures différentes, (3,5 à 5 km/h) sur les parcours plus ou moins longs suivant le niveau (de 16 à 25 km). Le pari un peu fou est de les réunir à l’heure du pique-nique . Pas simple mais pas impossible . L’opération fut en effet couronnée (ha ha !! ) de succès malgré de petits contre-temps notamment un brusque changement de température qui provoqua la fonte accélérée de la neige recouvrant les sentiers de ces itinéraires tracés dans la région de Meaux (77).
-4°c ressentis, sentiers gadoueux à la mi-journée. Aqueduc de Dhuis.
Quoi qu’il en fut, les randonneurs sortirent les galettes et autres gâteaux des sacs à l’abri d’une brise glaciale ainsi que quelques bouteilles de cidre comme il se doit . Les rois et reines furent ainsi sacrés et coiffèrent chapkas et bonnets de la fameuse couronne. Un grand moment d’élégance dans le protocole !
Les Reines des Neiges en action. La galette servie chaude fait bien entendu partie du fantasme, mais le cidre frais est une réalité !
Ces quatre randonnées hivernales continuèrent l’après-midi dans diverses directions pour 8 à 12 km supplémentaires vers les gares de Meaux ou du Trilport, sachant que tous ces parisiens devaient converger cette fois à Paris Est pour le retour ! Côté parcours, pas de difficultés majeures si ce n’est la progression rendue difficile en cette région par temps humide, tant les chemins peuvent devenir boueux. Ces plaines agricoles sont aussi des zones de chasse. Un balisage de sécurité nous en avertit généralement et les détonations plus ou moins proches sont là pour nous le rappeler ! Bonne balade .
Ce matin là le thermomètre affiche -3°c. L’hiver s’est installé sur l’Hexagone et semble vouloir y rester. C’est le second dimanche que le randonneur d’Ile-de-France se martyrise et part affronter le climat et les transports erratiques du w.e . Il me faudra en de la patience pour rejoindre la gare de Sainte-Geneviève des Bois (91) depuis .. celle Bois-Colombes (92) . La forêt, la quête du francilien, se paie au prix fort.
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Paris se prépare pour les J.O de l’été et la gare d’Austerlitz n’échappe pas au lifting général entrepris depuis des mois. Le chantier géant bouleverse les correspondances, le visiteur étranger ou de province connaît ses premières errances entre la ligne 5 et la 14 à l’arrêt pour plusieurs semaines. Notre RER C matinal s’enfonce dans la banlieue sud pour rejoindre notre point de départ.
La météo n’a pas découragé près de 30 marcheurs de l’association RANDIF , dont le look montagnard surprend parfois le voyageur dans les méandres du métro. Non, nous ne partons pas aux sports d’hiver madame avec nos sacs à docs et les vestes Gore Tex , mais seulement marcher le long de l’Orge aux confins de l’Essonne ! Notre guide nous a prévenu : « Cet itinéraire ultraplat est très urbain et vous croiserez plutôt des joggers et des pavillons ! » . Il a raison Gérard, l’urbanisation en question s’étend dans les moindres interstices et on mesure le travail et la détermination du Syndicat de l’Orge pour donner à cette région un décor accueillant et surtout préserver la faune et la flore mais aussi la protéger des crues et de la pollution . Les itinéraires de balade ont tous été aménagés en ce sens. Passages des marais sur pilotis, petits ponts de bois omni présents, les sentiers (un rien aseptisés! ) serpentent dans une succession de zones humides, de bosquets, de rus où les maisons individuelles sont tenues à l’écart comme par miracle. La présence de l’eau saute aux yeux, la terre de l’Essonne suinte de tous ses pores.
Et il faut s’en réjouir en ces mois d’hiver, la canicule probable de cette nouvelle année risque d’assécher le décor. Après 12 km, le groupe frigorifié stoppe dans un joli parc pour expédier son pique-nique. La température a daigné remonter de deux degrés, on partage le thé et le café chaud avant de repartir le long de l’Orge. J’ôte une seconde polaire enfilée durant ce court déjeuner, les mains engourdies et gauches sont à la peine pour renouer simplement ses lacets ou remonter un zip récalcitrant.
Une hydrographie complexe composée de rivières et de bassins
Par bonheur, le vent se montre clément alors que des risées sporadiques de neige nous ramènent aux réalités de ce janvier glacial . Nous arrivons ravis à la Gare de Breuillet Port Sud, or le podomètre et les GPS indiquent 20 km et ce n’est pas celle de notre retour ! Il faut encore traverser une aire pavillonnaire endormie et marcher encore pour atteindre celle de Breuillet Village et reprendre le RER C vers la grande ville. A partir de là , il me faudra encore prendre deux autres trains, deux fois le métro, soit près de deux heures supplémentaires pour rejoindre la périphérie du nord-ouest. C’est chouette la vie du parigot en goguette par un dimanche polaire !
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Le bassin versant de la Seine est propice à de nombreuses découvertes en randonnée. Il suffit de quitter les rives du fleuve à la gare de Corbeil puis longer l’Essonne et la Jouine pour s’immerger dans un décor où se mêlent l’eau et la forêt. Ce parcours de 22 km sans difficultés passe par le GR11 C et fut l’occasion de pénétrer dans le superbe parc de Villeroy et s’arrêter un instant pour écouter une conférencière passionnée de ce territoire. Elle nous conta la fabuleuse histoire de Nicolas de Neuville , celle d’un château qui fut rasé pour céder le passage à une voie qui ne vit jamais le jour, et bien d’autres anecdotes savoureuses . L’itinéraire traverse désormais une zone bien plus urbanisée que naguère mais les marais conservent encore toute leur magie au cœur de l’hiver. Le retour vers Paris se fait par la gare de Ballancourt (RER D, changement Viry-Chatillon)