La Haute-Vallée de Chevreuse fascine toujours le randonneur parisien, surtout à demi-confiné et en quête d’oxygène ! Il se damnerait pour un RER dans la limite du pass Navigo et celle du nouveau couvre-feu de 18h afin de s’immerger dans la nature
Juste la veille, l’île-de-France s’était recouverte d’une bonne couche de poudreuse en prenant des allures de décor de sports d’hiver. Hélas , le redoux de la nuit allait vite transformer les pistes noires de nos rêves en des sentiers détrempés. Le voyage aux boues de l’enfer commença à la gare de Courcelle-sur-Yvette par un large contournement sud de Saint-Rémy-lès-Chevreuses, de quoi se mettre en jambes tout en dérapage plus ou moins contrôlés sur les pentes des vallons boisés. Le dit couvre-feu impose désormais soit d’augmenter la cadence soit de raccourcir la randonnée.
On opta pour gravir la colline (155 m sans oxygène ! ) menant au château de la Madeleine avant le déjeuner. (La digestion mobilisant près de 30% de notre métabolisme délicat !) Le belvédère offre ici un magnifique panorama sur la vallée de cette belle Yvette, le petit affluent de l’Orge coule en contre-bas et dont l’enfilade de ses anciens lavoirs ravit les promeneurs du dimanche. L’édifice fortifié fut bâti au XIe siècle et régulièrement relooké au fil de l’histoire. On doit à Jean Racine les importants travaux sur le donjon dont il assura la supervision. Un sentier de balade porte aujourd’hui son nom.

La randonnée, parfois c ‘est pas du gâteau.. Vive janvier et ses galettes maison !

Calé à l’abri du dans une douve, le groupe planta un pique-nique, court copieux et bien arrosé comme il se doit. Les fées Geneviève et Marion avait remis les mains à la pâte pour nous ravir de deux galettes maisons , une gourmandise dont la dégustation devrait se poursuivre jusqu’à la fin janvier. Chic ! La seconde partie de la randonnée aurait du nous conduire par le nord jusqu’à Courcelle, la gare de départ.

Trop long, trop tard. Le terrain glissant et le nouveau carcan horaire du Covid nous contraignirent de couper de 3 km dans le tracé initial et de piquer plein sud vers St Rémy. Le soleil nous avait gâté toute la journée, une pluie finit signa la fin de l’embellie hivernale. On se promit de revenir sur ce bel itinéraire de 19 km au printemps.. et par temps sec !
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