Archives du mot-clé gare le Perray en Yvelines

Idée rando : de Chevreuse au Perray en Yvelines- 24 km

un parcours de 24 km très boisé , dénivelé 350m +

Téléchargez la trace de cette randonnée au format .gpx ICI

Ce bel itinéraire de 24 km se déroule en majorité en sous-bois entre la vallée de Chevreuse et le nord-ouest de forêt de Rambouillet, avec très peu de route goudronnée et quelques passages en lisière de bois. Malgré les apparences ce long parcours s’avéra un peu éprouvant pour ceux qui l’abordèrent à un rythme soutenu, comme l’avait programmé Laurence notre guide de l’association parisienne Randif! Cette randonnée qui passe par le GR1 C cumule en effet au final plus de 300m de dénivelé positif sur un relief très bosselé. Un de nos camarades ayant sous-estimé cette difficulté y laissa une cheville endolorie et une retour chez lui en taxi une fois arrivé à Paris. On retrouve ici le même caractère du bassin sédimentaire de Fontainebleau, avec ses pins, ses chênes , charmes et autres bouleaux dans des étendues de fougères et les fameux rochers de gré sur un fond sablonneux. Rappelez vous , Il y a 300 millions d’années la mer recouvrait toute l’Ile-de France ! Il n’est pas rare de retrouver ici et là quelques fossiles.

quelques passages à découvert en lisière de forêt
De nombreux clubs équestres ont élus domicile dans la forêt de Rambouillet et ses environs

Les Vaux de Cernay sont magnifiques en ce début d’automne et il fait bon pique-niquer sur le promontoire qui domine les cascades. N’espérez pas contempler, même de loin, la fameuse abbaye, elle est totalement en cours de rénovation. Le secteur est plutôt fréquenté lors des week-ends et les randonneurs partagent souvent l’espace avec les VTT. Deux villages seulement permettent de recharger en eau le cas échéant .

les cascades des Vaux de Cernay en contre-bas du GR1 C

Côté accès, les franciliens venant de la capitale prendront le RER B à Denfert-Rochereau pour rejoindre le départ à la gare de Chevreuse. Le retour se fit ici à la gare du Perray-en-Yvelines pour rejoindre la gare Montparnasse. Il faut compter une bonne heure de trajet et les trains n’y passe que toute les heures. Ce parcours peut se faire en toutes saisons car il est bien abrité et ses sentiers souvent sablonneux restent toujours praticables par temps de pluie.

texte et photos Richard Kirsch

Festoye, gouaille et rougail à Rambouille !!

Oyez randonneurs des forêts, elfes bossés de sac à dos, gnomes claudiquant des plaines aux guêtres boueuses et autres erres des obscures sous-bois et des combes profondes , la fête de la révolte a résonné ce dimanche 10 janvier de l’an 2021 dans le domaine royal de Rambouillet !!

Un parcours de randonnée de quatre lieux taillé à la serpe dans la forêt de Rambouille

C’est par un froid de gueux qu’une troupe de quinze de manants menée par la blonde Genevrière de Paris se lançait sur les sentiers givrés pour un découdre avec un cheminement d’au moins de quatre lieues . Chassée de leur confrérie Sport et Nature par Didier Panzer -le-fripon qui règne désormais d’une main de fer et sans partage sur ses ouailles dociles et résignées, la horde rebelle erra pas moins de quatre de longues heures par les allées gelées avant de poser ses ballots chargés de victuailles dans une clairière accueillante non loin des étangs de Hollande créés par Sir Louis le XIVe en vue d’alimenter ses bassins en son château de Versailles .

Marcheurs des longs chemins en route en la forêt de Rambouillet
Victuailles en nombre et gouailles joviales au menu des bannis de Sport et Nature par Panzer-le-fripon

Ribaudes et vilains, ces marcheurs renégats eurent la chance d’y trouver un longue et solide table de bois de hêtre pour y disposer leur festin du jour. Pour cette première sortie de l’an 21, la Marie-Franchoise , perle de de l’ile Bourbon de taille modeste mais d’une grande beauté , avait en ses fourneaux préparé pour tous les convives, un met fort apprécié sous les tropiques, son fameux rougail, délice carné relevé des dix épices des Indes lointaines et agrémenté d’un riz savoureux apporté pour l’occasion par dame Genevrière. Alors que le rougail se réchauffait sur une machine infernale au gaz et au raz le sol , ce bougre de Patrick, prince des tripots et autres bouges de la capitale arrosait les convives de son Porto Blanc dont les réserves en sa cave dépasserait les lois en vigueur.

Virginie d’Oroy du Fond du Parc et Marie-Franchoise réchauffent le plat de rougail sur le sol gelé

La blonde Genevrière apporta ce jour-là deux galette dans sa besace ainsi qu’un once de riz chaud.

A peine éclusé, ce breuvage portugais fit place aux vins transportés en leur besace par Christian B. amateur et connoisseur des meilleurs chais et Virginie d’Oroy du Fond du Parc, baroudeuse agile des sommets dont les exploits se content le soir à la veillée. Une fois les plats de résistance engloutis, l’on sortit bon nombre de galettes des rois à base de frangipane, le tout arrosé de cidre et autres breuvages à vocation dite digestive. Le dissident et hors-la-loi, désormais appelé Christian-des-Bois fit don à l’assemblée d’un échantillon fermenté à base de houblon et d’orge du nom de « Jack Daniel », l’eau de feu rapportée des Amériques alors que la Christine, autre princesse des chemins venue droit des Caraïbes, offrit un puissant sirop de cannes également fort relevé en arômes d’Orient.

La horde des bannis puisent l’énergie d’un géant pour vaincre un froid de gueux.

Puis lors de cette cérémonie champêtre chacun leva sa chope en l’honneur du bandit de grande randonnée afin de fêter ses récentes épousailles avec dame Corinne hélas retenue en sa demeure. Faute de sacristain, Genevrière tint un maigre cierge alors que Marie-Franchoise remit au jeune marié en cadeau bouteille de bon vin et drap en laine de Yak. L’épisode de peste Covid allant bon train sur le pays, personne ne put se laisser aller aux traditionnelles étreintes et embrassades.

La perle de l’Ile Bourbon offre les présents au jeune marié alors que Genevièvre tient la cierge de la cérémonie post-épousailles
Les reines et rois éphémères sacrés en pleine nature lors d’un banquet fort arrosé .

Après avoir fait table rase des traces de ces ripailles festives, la horde des bannis mit le cap sur le bourg du Perray pour y reprendre quelques moyens de transport rapides afin de rentrer avant le couvre-feu contrôlé de près par les gardes du seigneur Gerald D’ Armanin en son ministère.

Oyez randonneurs ouvrez grands vos écoutilles car demain vous entendrez encore dans la profondeur des forêt les chants et les rires d’une troupe en marche sous la bannière de Rando Amigo, aux couleurs de l’évasion et de la bonne humeur.

Richard , Moine-Copiste