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Découverte partie nord de Fontainebleau. Trace GPX.

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Itinéraire de 23 km en sous bois (Source RANDIF)

La partie située au nord de la forêt de Fontainebleau mérite elle aussi le détour . Je vous propose d’en découvrir quelques facettes lors de cette randonnée depuis la gare de Bois Le Roi (départ Paris Gare de Lyon) . Ce parcours de 23 à 25 km passe par la très jolie marre aux Evées et ses multiples canaux de drainage, des travaux entrepris sous Louis Philippe pour assainir cette zone très marécageuse.

Ce maillage est somptueux sous les rayons d’un soleil hivernal. La première partie de cette randonnée ne présente aucun dénivelé. Il vous faudra arriver sur les sentiers Denecourt-Colinet (balisage bleu) pour prendre de l’altitude et profiter des splendides panoramas du domaine de Fontainebleau et bien sûr de son caractère très rocheux qui fait le bonheur des grimpeurs parisiens. Les douze derniers kilomètres vers la gare de Fontainebleau-Avon par le GR11 seront donc un peu plus éprouvants mais bien plus intéressants. L’utilisation de la carte IGN locale ou d’une application smartphone avec un fond au 1:25 000e est fortement recommandée pour s’orienter dans cette profusion de chemins et de carrefours.

Les splendides canaux de drainage proches de la marre aux Evées
Le grand ménage de l’Office des Forêts
Pique-nique et panorama en altitude
La tour Denecourt
Vestige d’un forage pétrolier
Un domaine de 22.000 ha sous haute surveillance

Fontainebleau, rando à servir on the rocks

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Retour vers une valeur sûre en hiver : la forêt de Fontainebleau. La belle s’est mise en pause et se planque dans la brume épaisse , la température descend vers les 5°c . Du coup la fréquentation subit elle aussi une chute, une véritable aubaine pour aller se balader tranquilles sur les fameux sentiers Denecourt , habituellement très fréquentés les fins de semaine. Ce sont pour ma part, et de loin, les passages les plus intéressants de ce vaste domaine. Ces dédales de blocs perdus dans les fougères et les pins constituent un formidable terrain d’exploration et de jeu.

L’ itinéraire proposé de 24 km débute à la gare par un tour du propriétaire, à savoir le château et ses bassins , puis s’enfonce plein ouest dans la forêt. Le randonneur enchaîne des séries de bosses et suit des lignes de crètes répartis sur deux petits massifs dont les Rochers du Long Boyau et les Rochers des Gorges du Houx.

Malgré les apparences , le dénivelé positif total ne dépasse pas les 185 mètres. Attention, quelques PR s’entrecroisent ici et il est conseillé de rester vigilants pour suivre cet itinéraire que vous aurez pris soin de tracer auparavant chez vous en numérique et puis de le charger sur une App de votre smarphone comme Iphigénie, VisoRando ou Openrunner. Rappelez vous que ces sentiers historiques se distinguent aujourd’hui par un balisage bleu caractéristique. De petits panneaux informent même les parents des difficultés ou dangers pour les jeunes enfants.

Il existe 250 km de sentiers Denecourt à Fontainebleau , ils sont numérotés et bien documentés dans la plupart des guides de randonnée. Cette boucle vous ramènera à la gare de Fontainebleau-Avon par les très très longues allées du château.

Itinéraire de randonnée : Le canal du Loing et sa biodiversité

Si vous cherchez une randonnée à une heure de Paris incluant du patrimoine culturel , une balade sur des berges , une immersion dans dans un univers riche en biodiversité et un sentier en forêt au milieu des rochers , ne cherchez plus cet itinéraire est fait pour vous.

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Un tracé assez facile de 21 km de gare à gare

Ajoutons sans vous retrouver dans les bouchons de retour de w.e , puisqu’il débute à la gare de Saint-Mammès pour s’achever à celle de Bourron-Marlotte ! Après avoir traverser le très touristique bourg de Morêt et longer ses moulins endormis, très vite vous emprunterez les rives du Canal du Loing qui double cet affluent de la Seine long de 143 km. Le transport de marchandises de jadis a fait place à une plaisance de villégiature paisible et le grincement des écluses se fait rare. Les chemins de halage sont devenus des lieux de promenade et de jogging. L’effervescence des péniches chargées de vins ou de bois appartient désormais à l’histoire.

Départ de Saint Mammès
Les berges paisibles du Canal du Loing

Ces rives serpentent ainsi en douceur jusqu’à la plaine de Sorbes. Depuis des siècles les alluvions et des travaux d’aménagement ont comblé un espace de 129 ha où une riche biodiversité s’est développée sous la protection des normes Natura 2000. Dans cette mosaïque de plans d’eau, les randonneurs sont invités au silence et à l’observation dans des cabanes cachées dans les roseaux.

Le Loing
La plaine de Sorbes en fin d’orage

Des dizaines d’espèces d’oiseaux nichent ici dans une végétation sauvage ou cohabitent une multitude d’insectes et de grenouilles. La plaine de Sorbes trace une frontière entre la Seine et la forêt de Fontainebleau. Il suffit de piquer à la perpendiculaire pour rejoindre ses dizaines de sentiers sablonneux et dessiner son propre parcours dans cette forêt majestueuse, un des terrains de jeux favoris des franciliens en quête de verdure et d’aventure pour les enfants.

Fin de journée enflammée
Les berges du Loing

L’itinéraire décrit est bien balisé. Il passe par le « Restant du long Rocher » et la grotte Béatrix, un des nombreux et splendides tracés réalisés par Denecourt et Colinet. Les premières bosses de la journée échauffent soudain les cuisses, le marcheur chemine entre les blocs de gré, veille à ne pas perdre de vue les marques bleues ni trébucher sur les racines glissantes avant de reprendre de longues allées forestières bordées de pins, de chênes, de hêtres et de fougères . Le soleil d’automne décline vite et embrase les arbres rougeoyant brassés par les derniers souffles d’une tempête qui s’éloigne . Fin du voyage, il vous faut cependant traverser toute la ville de Bourron-Marlotte pour rejoindre la petite gare perdue au milieu de nulle part.

Les sentiers Denecourt-Colinet : guide de randonnée

Après la ruée post-confinement du mois de mai , la forêt de Fontainebleau avait retrouvé sa sérénité en ce dimanche de juin. Vtt et marcheurs se croisaient en se saluant sur les chemins sablonneux, presque heureux de cohabiter après des semaines d’isolement. Toutefois l’heure des randos de groupe n’ayant pas encore sonné, les associations laissaient aux guides toute liberté et initiatives pour organiser des sorties à leur gré dans la limite des dix personnes autorisées. Paradoxalement cette contrainte redonna une dimension conviviale à mes nouvelles escapades et je redécouvrais le plaisir de marcher en silence à 6 ou 8 même s’il m’eut été facile de partir seul sur ces sentiers si familiers .

Un itinéraire de 17 km très varié pour un dénivelé raisonnable

Une bonne carte, ma chère App Iphigénie, le pass Navigo en poche auraient suffit à sortir de Paris pour m’immerger dans ce domaine . Alors ce matin là, guidée par Christian et Corinne une poignée de randonneurs déconfinés retrouvait ses repères, ses passages. Pour certains d’entre nous, cette randonnée fut une reprise tels Nelly et Rova alors que Virginie continuait sa remise en forme débutée deux semaines auparavant sur le circuit des 25 bosses pour affronter la partie sud du GR20 en juillet .

Le plaisir retrouvé de randonner entre amis entre les blocs de ce sublime domaine
Un ses beaux panoramas des sentiers Denecourt-Colinet.

Ce sevrage de balades en pleine nature a eu pour effet de réveiller , de me révéler à nouveau la beauté de Fontainebleau après des années de randonnées répétitives dans un périmètres devenu étriqué au fil du temps. C’était soudain si bon de retrouver les racines, de se faufiler entre les blocs même si j’y laissais bêtement un peu de mon cuir chevelu lors d’un passage bas de plafond ! Et puis je ressentais à nouveau les lois de la gravitation, ce dénivelé qui vous torture les premiers instants , vous asphyxie avant que le coeur n’ait eu le temps de monter dans les tours. D’autant que l’itinéraire tracé par Christian empruntait quelques uns des célèbres Sentiers Denecourt-Colinet balisés de bleu.

Entre PR, GR, TMF et Sentiers Denécourt-Colinet, Christian a laissé parfois cours à l’improvisation sous le regard amusé de Virginie et Nelly
Les vestiges à découvrir tout au long de la vingtaines de sentiers Denecourt .

Ces pionniers de la rando moderne ont pris un malin plaisir à contourner ou franchir les obstacles de calcaire en une suite de montagnes russes, alternant les passages étroits entre les fougères , à suivre les lignes de crètes pour offrir aux randonneurs les plus beaux panoramas, de redescendre entre les sentiers creux et les failles où se cache parfois une des fontaines qu’ils avaient pris soin de construire pour apporter à l’époque un moment de fraîcheur aux promeneurs. Le parcours proposé n’est pas très long, seulement 17 km jusqu’à la gare de Bois-Le-Roi depuis celle d’Avon . D’ailleurs comme le souligne Christian, les randonnées de Fontainebleau dépassent rarement les 25 km pour ceux qui choisissent d’y intégrer un dénivelé conséquent . Sachant aussi qu’il faut compter les temps de trajets aller et retour en train depuis Paris . Bon retour à vous aussi à Fontainebleau, un cocktail de saveurs à servir on the rocks !

Téléchargez la trace de cette randonnée sur votre smartphone et suivez la aves les App Iphigénie, Visorando… https://www.visugpx.com/1xY5O1UlvV

IDEE Rando tonique à fontainebleau 18 km -de gare à gare

Cette randonnée assez courte cache bien son jeu. Ce très beau parcours de seulement 18 km emprunte en effet les fameux sentiers Denecourt et cumule un joli dénivelé au final avec l’alternance de passages en terrain plat. C’est aussi de profiter de l’hiver pour découvrir des panoramas moins connus cachés par la végétation estivale. Cette randonnée se faufile entre les fameux rochers de gré qui peuvent être très glissant les jours pluvieux.

Cette randonnée de 18 km débute à l’arrêt en forêt de Fontainebleau et se termine à la gare d’Avon. Côté train, il y a un TER toutes les demi-heures environs jusqu’à la gare de Lyon.

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https://www.visugpx.com/xazEXLLqr6

les marcheurs à Fontainebleau

Découverte des Sentiers Denecourt à Fontainebleau

Vaste et verte Seine-et-Marne ! Le département francilien encercle la capitale par l’est et le sud,  ses deux fleuves s’y rejoignent en banlieue, y serpentent comme ils peuvent entre plaines agricoles, bois et cités. On en oublierait presque que la Seine s’enfle très en amont d’une autre jolie rivière. En effet le Loing n’est pas loin pour le randonneur parisien en quête de balades !  Et les gares au sud du 77 ne manquent pas pour planter le point de départ d’un long périple hivernal au cœur de la forêt de Fontainebleau. C’est de Thomery que je m’y engage avec quelques marcheurs de l’association Sport et Nature. Ce parcours tracé par Christian nous conduit d’abord sur les rochers des sentiers Denecourt-Colinet, Une douzaine d’itinéraires historiques balisés de bleu. Les flaques de pluie des jours précédents se sont éclipsées comme par magie car les chemins sablonneux restent  à Fontainebleau toujours praticables. La nature endormie affiche ses allures hivernales.

Un beau parcours de 22 km qui passent par deux sentiers Denecourt.

Des plaques de neige résistent ici et là. Le dernier coup de vent a eu raison des arbres les plus vulnérables.  Les forestiers ayant commencé le grand toilettage, de nombreuses piles de bois bordent les allées  dont les abords portent encore la trace du labourage nocturne  des sangliers. Randonner à Fontainebleau n’est pas compliqué mais demande de la vigilance  tant le réseau de sentiers est dense. Sur les centaines de carrefour en étoile, ils partent vers tous les horizons plongeant parfois le randonneur dans le doute et la perplexité. Chacun a sa technique ; carte en main, les vieux routards se repèrent même avec les numéros de parcelles et à la boussole. Les geeks connectés se fient aux outils numériques.  Les  routes, les mares, les vallons, les buttes, les sommets portent ici des noms chargés d’histoire.

Du haut de ces rochers humides 20 000 lieues sous les mers vous contemplent !

Ils nous entraînent parfois dans le faste des chasses royales, un peu plus loin dans l’angoisse d’un coupe-gorge ou encore vers des lieux pleins de poésie. Les GR11, GR1 et les PR s’y croisent, se recroisent dans cette forêt à la fois domaniale et privée de 25 000 ha, terre recouverte par la mer il y a 35 millions d’années ! Notre parcours décrit une large boucle afin d’assurer les 22 km annoncés au programme, la bonne mesure du randonneur qui lui permet ensuite de dormir saoulé de grand air. Par chance, aujourd’hui, la fenêtre météo permet au groupe de pique-niquer en plein soleil sur le belvédère situé au bout de la Route de l’Inspecteur Général. La forêt s’étend devant nous à perte de vue, un large panorama où les pins toujours verts se mêlent aux chênes, hêtres, saules, bouleaux et tilleuls dépouillés. La seconde partie de la randonnée nous ramène vers un autre chemin Denecourt, une longue route de crêtes qui contourne des combes profondes et des pierriers. Le sentier tortueux sollicite les muscles refroidis par le déjeuner ; le dénivelé cumulé positif atteindra sans doute 600 m ce jour-là. Le retour vers Paris est prévu de la gare de Moret-Veneux-les-Sablons. Sur cette ligne R, les trains se font rares les dimanches d’hiver. Une pause de trop, un pique-nique qui s’attarde et on regarde son train partir en arrivant à la gare… et on reste planté sur un quai ou dans une salle d’attente faute de trouver un bistrot ouvert ! Cette randonnée « bosselée » très agréable demandera un peu de persévérance aux moins entraînés, et à tous de bien calculer son horaire de retour pour Paris. Profitez pleinement de cette période « creuse » hivernale à Fontainebleau. Dès les beaux jours, les célèbres rochers  retrouveront leur affluence. Près de 2 millions de personnes fréquentent les lieux chaque année !

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https://www.visugpx.com/MhSa1Wumj7

Idée rando de gare à gare : Bois-Le-Roi – Barbizon – Fontainebleau/Avon

rando de 22 km- – passage par les sentiers Denecourt-colinet et Barbizon.

la gare de Bois-Le-Roi

Parigot mais écolo ! Voici un nouvel itinéraire à découvrir  cet été en laissant la voiture au garage. Il suffit de prendre le train gare de Lyon en direction de Montargis et de descendre à la gare de Bois-Le-Roi. Le Pass Navigo suffit ou il vous en coûtera 17,70€ de Pass Mobilis 5 zones. Ce parcours de randonnée de la forêt de Fontainebleau présente l’avantage d’être bien abrité (plutôt agréable en cette canicule) et il emprunte les fameux sentiers historiques Denecourt-Colinet (balisés de bleu) . A mi-chemin, profitez de votre passage à Barbizon soit pour visiter une expo, soit pour prendre une bière . Vu votre tenue d’aventurier, je vous conseillerais le second choix  dans cette très chic bourgade aux abords de ce domaine de Fontainebleau. Il convient de mentionner qu’il n’y a pas de gare à Barbizon et que vous serez donc obligé de marcher jusqu’à la prochaine ! Cette randonnée de 22 km environ comprend quelques bosses et des passages par les fameux rochers fréquentés par les grimpeurs. L’occasion de transpirer encore un peu plus mais aussi de pique-niquer au frais ou de faire la sieste entre deux blocs. A ce sujet, vous passerez par le Chalet de la Caverne , une jolie buvette pour y savourer un ultime  café avant de poursuivre dans cet univers sauvage  vers la gare de Fontainebleau-Avon.

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profil de la rando depuis Bois le Roi jusqu'à Fontainebleau.
Quelques bosses pour se dérouiller les gambettes en grimpette.

Des fougères géantes cette année en forêt de Fontainebleau

La jolie mairie de Barbizon.

Une balade qui vous fera découvrir également des arbres classés « remarquables » pour leur taille ou leur âge.

Rando on the rocks de Fontainebleau à Bois-Le-Roi

Un joli parcours de 22 km alternant sentiers de Denecourt et longues allées

Cécile et Christian dans la version walking in the rain

Lorsque le  temps est plutôt grisouille et que ça gadouille en Ile -de-France, rien de tel qu’un repli stratégique vers une valeur sûre de la rando : Fontainebleau et ses sentiers sablonneux répartis sur les 25.000 ha de forêt, dont 450 ha de réserves biologiques.  Y a de quoi faire et pour tous les goûts. Et comme en témoigne Christian notre guide à Sport et Nature en ce jour pluvieux  :  » Je parcours le domaine depuis plus de quinze ans et je découvre encore de nouveaux itinéraires  !  »  . Si cette forêt ne présente plus vraiment de dangers depuis des siècles, les brigands ayant désertés les lieux,  elle est cependant traversée par l’autoroute A6, les Nationales 6 et 7  ainsi que des routes secondaires, autrement dit autant de passages dangereux qui appellent le public à la prudence. Côté distractions de ce bac à sable xxl, les fameux rochers attirent  non seulement les grimpeurs  mais aussi une masse de randonneurs parisiens. Moins cassant que le fameux circuit des 25 bosses (19 km, 1100 m de dénivelé) , les sentiers Denecourt-Colinet offrent de formidables parcours tourmentés à souhait entre les blocs de calcaires, les pins, les fougères. Afin de tout connaître sur leur histoire et leur étendue, je vous invite à suivre le lien mentionné ci-dessous. Cette randonnée dominicale partait de l’ arrêt SNCF en pleine forêt proche d’Avon et se bouclait à la gare de Bois-Le-Roi, soit 21 à 22 km dont plus de deux heures à crapahuter par ces itinéraires historiques. Ce jeu de piste pourtant bien balisé en bleu se transforme parfois un véritable labyrinthe quand le marcheur distrait rate une marque. La randonnée en groupe important exige a fortiori  plus de cohésion car il est facile d’en égarer la moitié au cours d’une bifurcation mal indiquée voire effacée. Notre équipe ne comportait que 24 personnes ce jour-là, sauf erreur , personne ne fut perdu  ! Il existe de nombreuse grottes à Fontainebleau. Certains y squattent les nuits d’été malgré les interdictions dues aux forts risques d’incendies. Quant un bon crachin breton s’abattit sur le domaine lors du pique-nique, la grotte au point 8 du sentier Denecourt N°4  nous offrit un répit au sec  avant de repartir à l’assaut des rochers très très humides et ce pour encore 11 km. Faut bien l’admettre, avec  cette topologie les bâtons de marche deviennent encombrant et les parapluies de rando passent assez mal entres les blocs ! Et puis il est préférable de disposer de ses deux mains à certains endroits, sans parler pour autant d’escalade. Après ce long périple tortueux, rocheux, glissant et escarpé où la vitesse de progression fut plus que lente, cette boucle se termina par une séquence accélération sur de longues allées rectilignes du GR1 et du TMF (Tour du Massif de Fontainebleau), puis un court passage urbain jusqu’à la gare de Bois-le -Roi. Si vous êtes en avance, la  terrasse très agréable du bistrot permet de patienter  (et de se réhydrater  !) juste en face. Malgré un dénivelé cumulé de seulement 500 m, cette randonnée cache bien son jeu et peut s’avérer éprouvante par temps de pluie car le terrain truffé de racines, de pierres instables, mobilise davantage l’attention du randonneur. Enfin, dès l’automne, la plupart des buvettes sont fermées, prévoir donc le ravitaillement adéquat. La carte IGN locale  ou les App GPS sont évidemment fortement recommandées.

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Retrouvez toute l’histoire des sentiers Denecourt ICI

 

Claude-François Denecourt , le pionnier de la randonnée pédestre (1788-1875)

Comment un vétéran des armées napoléoniennes va consacrer quarante ans de sa vie à  faire de la forêt de Fontainebleau un formidable univers de randonnée, les 150 km des fameux sentiers bleus.

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une cartographie exemplaire

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Denecourt un militaire rigoureux et imaginatif

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les fameux sentiers Denecourt-Colinet de Fontainebleau

Amoureux de la Seine et Marne, je vous ai souvent entraîné en randonnée dans ce département notamment sur les sentiers de la forêt de Fontainebleau. Les parcours s’y déclinent à l’infini dans une nature riche, luxuriante et dont les blocs de grès font le bonheur des passionnés d’escalade. Cet engouement pour ce domaine forestier de 25.000 ha situé au sud de Paris, ne date pourtant pas d’aujourd’hui. Bien avant moi et bien avant que les sportifs et les familles en fassent leur terrain de jeu et y prennent une bouffée d’oxygène dominicale, un homme avait déjà succombé à ses richesses : Claude-François Denecourt. Ce vétéran des Armées Napoléoniennes, alors sergent, est nommé concierge dans une caserne de Fontainebleau en 1832. Ses idées « républicaines » peu appréciées dans la hiérarchie militaire de l’époque lui valent d’être révoqué. Seulement âgé de 44 ans, l’ancien soldat ne cesse de s’émerveiller devant la forêt. Dès lors il va lui consacrer tout son temps , son énergie et une grande partie de ses économies pour assurer sa promotion auprès des « excursionnistes » . Denecourt n’a pas reçu une solide éducation. Il ne saura lire qu’à 20 ans grâce à l’aide providentielle d’un instituteur. Et pourtant il va publier rapidement son premier guide et ce à l’occasion d’une manœuvre militaire organisée en 1839. Il va en effet concevoir un petit

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Des guides remis à jour durant des décennies

fascicule documenté de cartes afin de guider les troupes dans ce dédale alors peu accessible. De 1839 à 1848, Denecourt ne cesse de perfectionner ses ouvrages lors des publications successives. Dès 1842, Denecourt n’est plus qu’un simple guide accompagnant les marcheurs, il commence à tracer lui-même des sentiers de promenade avec l’ aide des carriers et autres tailleurs de pavés. A sa mort, on compte près de 150 km de sentiers fléchés en bleu afin que les promeneurs s’y repèrent facilement. Denecourt poussent encore plus loin son travail en aménageant des grottes et des fontaines ou encore en faisant construire une tour d’observation , la fameuse Tour Denecourt inaugurée en 1853 par l’Empereur Napoléon III. Dans sa quête de perfection, il baptise les lieux les plus remarquables. Près de 600 arbres et 700 rochers sont ainsi répertoriés avec des noms tirés de la mythologie ou de la littérature ou alors carrément inventés selon la typologie des sites. Sa notoriété s’accroit, bientôt les plus grands écrivains comme Victor Hugo, Lamartine, Alfred de Musset ou encore Georges Sand lui rendent hommage suite à un recueil de textes où Théophile Gautier le surnomme le « Sylvain de la forêt » , en référence à ces divinités romaines des Bois et des champs. Charles Colinet, l’autre « Sylvain » reprend le travail de Denecourt à sa mort et le poursuivra jusqu’en 1905. Les premiers chemins de randonnée balisés venaient de voir le jour. La description de ces itinéraires centenaires est parfaitement documenté sur le site de l’AFF (Amis De la Forêt de Fontainebleau) :http://www.tl2b.com/2000/01/connaissez-vous-les-sentiers-bleus.html

A consulter également la source Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude-Fran%C3%A7ois_Denecourt

Une randonnée de 22 km à Fontainebleau passant par deux des sentiers Denecourt-Colinet. Prenez le temps de découvrir les fontaines cachées dans le feuillage, les grottes et toutes les traces commémorant le travail de cet infatigable Sylvain.

Cet itinéraire débute par l’arrêt SNCF en forêt juste avant la gare de Fontainebleau-Avon, notre point de retour vers Paris Gare de Lyon. Téléchargez la trace .gpx en cliquant ICI

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