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Randonneurs en Seine et Marne : Un Voyage Étonnant

Lagny-Thorigny.. tout le monde rebrousse chemin par les passerelles anti-crues

Janvier, mois de toutes les résolutions de purification morales et physiques où les images bibliques de jadis se télescopent aux selfies narcissiques d’un XXIe siècle décadent, comment ne  pas songer avec nostalgie aux  Rois Mages en rando   vers la Galilée (source Wikirsch : Sheila – ‎Mars 1971 de ‎J Schmitt / C Carrère) mais plus encore à cet homme d’exception, autre randonneur infatigable qui erra dans le désert pendant quarante ans pour faire sortir d’Egypte son peuple empêtré dans un sacré pétrin, je veux parler de Moïse. Parmi ses exploits, rappelez-vous de sa fameuse traversée  de la mer ..à pied. Parallèle historique assez audacieux, je vais vous relater l’histoire d’un groupe de 27 randonneurs immergés cette fois en Seine et Marne, le premier w.e après l’épiphanie, synonyme pour vous, misérables païens, de frangipane, fève et couronne en toc . Cette fois ci, le guide du groupe se nomme Geneviève, femme rigoureuse qui veilla des décennies à faire respecter les lois gravées dans les tables républicaines et qui après une révélation probablement divine, se consacre à maintenir sur le bon chemin les brebis de Sport et Nature et des Amis de la Nature.  Sa mission est  ce jour-là de purifier une poignée de randonneurs en surpoids, et en proie à une ankylose musculaire hivernale sévère. Lors d’un premier message par mail, elle les avait prévenus sans ménagement :  » Bande de petits ..sal.. (éloignez les gosses de l’écran), vous allez expier vos fautes, de Lagny-Thorigny à Meaux lors d’un parcours de 23 km mené au rythme infernal de 4,5 km/h que je qualifierai en un mot d’allure SOU-TE-NUE. ». Ce qualificatif avait eu pour effet de décourager les moins entraînés d’entre nous qui préfèrent tester chez eux leur nouvel écran plat 82 pouces ou faire je ne sais quoi sauf d’aller au rdv à la Gare de l’Est à 9 heures du mat’ .

 

La Seine et Marne, la Brie dans toute leur splendeur

La promesse de cette purification péripatétique et un soleil radieux remplirent de joie les 27 randonneurs volontaires et tous affichaient un large sourire à l’idée de revoir la citée, sa cathédrale, Coppé son maire et ses kébabs. La ville et certains se réveillaient lentement, quelques autres avaient oublié leur déception d’avoir rater une semaine auparavant un Meaux By Night  very pathétique, ou s’en réjouissaient, au choix . (Voir  notre dernier article  « Rando d’hiver ? ..pas de la tarte mais de la galette  «   https://wp.me/p6NqC2-TA). Néanmoins les fidèles et piliers de Sport et  Nature marchaient pour beaucoup le cœur serré, l’âme encore marquée du souvenir d’une randonnée estivale douloureuse dont les faits sont relatés dans un autre article intitulé « Errance et zizanie à Meaux » – https://wp.me/p6NqC2-Ny ).

Bon, ok, raté le pique-nique à table !

Une fois encore le sort s’abattit sur  ce parcours francilien dès le premier kilomètre. Dès Lagny un univers liquide leur barra le chemin . La Marne était sorti de son lit elle aussi et les berges du GR1 submergées n’étaient plus qu’un vague souvenir.  Qu’importe, les marcheurs et leur  guide s’élancèrent au- dessus des flots  ! Rien ne semblait pouvoir anéantir leur appétit de kilomètres ni les détourner de leur but, atteindre la ville. Lorsque les dernières passerelles métalliques anti-crues disparurent du décors, tous regardèrent vers le ciel et demandèrent à Dieu lui-même : « Pourquoi cette p…de rando à Meaux est-elle maudite ? » . Aucune réponse ne se fit entendre . Alors Geneviève trouva une issue de secours dans les cartes. Fluctua nec mergitur, alleluia, une route parallèle nous conduirait jusqu’à la forêt, loin du traitre fleuve. C’est ainsi que l’on  traversa une nature aux allures de rizière (dixit Sylvie,  trekkeuse au long cours très imaginative) en remontant le canal menant à Meaux. Après 14 km, notre guide stoppa net notre progression.  Nous étions arrivés sur l’aire du pique-nique mais consternation et rigolade générales,  les tables baignaient dans une marre immense. La troupe fut invitée fermement à rester groupée sur la berge lors du repas. Seuls, quelques Judas bravèrent l’autorité pour s’installer sur un pont. Dans sa miséricorde Geneviève les pardonna et rompit une fois encore le pain et la galette, l’ apôtre André partagea le vin, je me crucifiais sur le sol pour m’imprégner du soleil miraculeux . Nous avions quitter Mareuil et nous cheminions vers Nanteuil lorsque un autre obstacle de taille se dressa devant vous : la redoutable route nationale N36. Perfide, bruyante, symbole de la triste zizanie d’octobre 2017 , l ‘artère infranchissable défiait une nouvelle fois un guide de Sport et Nature. Michel BL, meneur de cette rando à l’époque,  se remémora soudain cet instant tragique ou le groupe de 53 marcheurs se scinda en deux sous ses yeux remplis d’impuissance et  de résignation, les uns suivant un chemin incertain en lisière de forêt, les autres coupant à travers champs.

Parcours long mais facile avec le passage délicat de la RN 36

Geneviève chassa de son esprit cette visions cauchemardesque, préférant s’en remettre au bon sens , à sa carte et ..à Google Map. Quelle pitié ..Je pestais une nouvelle fois contre tous les guides de la terre hermétiques aux App de rando dignes de ce nom. Malgré tout, notamment les rond-points, nous avons réussi à rejoindre le GR1 . Les deux kilomètres se firent dans la boue des champs et une ultime route inondée nous força à escalader un coteau glissant pour  enfin rejoindre Meaux. De 23 km annoncés, nous en étions à 27. Le petit plus habituel offert par l ‘association. Ne la remerciez pas c’est cadeau !!

Téléchargez la trace GPS   en cliquant ICI

 

Rando d’hiver ? Pas de la tarte ..mais de la galette sur le GR1 !

Une longue diagonale ventée de 24 km entre bosquets et plaines.
Son altesse Anita 1ere de Bretagne et sir Vincent d’Ardèche.

Qui l’eut cru ? Pas moins de trente marcheurs un dimanche venté et pluvieux d’un moins de janvier marqué par les crues ! Il fallait bien la promesse de galettes à la frangipane pour  motiver et tirer de sous la couette bien des amateurs de grasse mat’ . De mon côté, je tenais à suivre mon objectif, celui d’enchaîner les étapes pour boucler le GR1 courant 2019, un programme proposé par Stéphane. Et puis un mois sans rando m’ avait plongé dans une semi- léthargie néfaste et avait arrondi mon tour de taille d’un kilo post-fêtes inquiétant. La gare du Nord connaissait les premiers retours de vacances, on prit la direction de Dammartin en direction de Crépy-en-Valois . Stéphane avait annoncé dans son mail 20 km relax, avec Meaux en ligne de mire . Le doute planait sur le groupe . Seule les kilos-joules de la dite galette  pouvaient justifier ce qualificatif rarement usité dans le vocabulaire du guide. L’état du sentier historique fut à la hauteur du niveau de pluie enregistré sur la Brie ces derniers jours, c ‘est à dire gras ++ . Autrement dit chacun s’adonna aux joies du patinage et dérapages plus ou moins contrôlés. L’usage des bâtons n’augmenta guère le rendement énergétique du randonneur. La recherche  constante d’équilibre et un vent de nord-Est-glacial-trois-quart face pompèrent rapidement les réserves emmagasinées lors d’un petit dèj’ déjà lointain. Une douzaine de kilomètres suffirent pour déclarer que l’heure de la pause avait sonné..au milieu de nulle part. On planta le camp dans un maigre sous-bois banal dont le seul attrait fut de nous protéger de la brise. Comme prévues, les galettes jaillirent des sacs au moment du dessert. Stéphanie et Stéphan en lutte constante contre la déshydratation sournoise proposèrent  Gewurztraminer et rhum arrangé. Les monarques du jour fut sacrés selon la tradition. Je récupérais une couronne accompagné dans mon règne éphémère par Laure

Chantal en plein rêve de baignade et de plages tropicales.

nt,  le Roi Vincent-d’Ardèche et la reine Anita -1ere-de Bretagne-et -Autres -Lieux découverts à marée basse. Un rien arrangé par le rhum, Stéphan ordonna avec une vigueur  très relative que le camp fut levé pour aller en découdre avec les 8 km restant. Gadouillage , grignotage et picolage finirent de faire chuter la moyenne jusqu’à la gare de Meaux. Le groupe se désagrégea au gré des envies  de chacun, aussi nombreuses que divergeantes : aller visiter le quartier, ancien, boire une bière ou rentrer à Paris. Meaux by Night ne nous laissera pas un souvenir impérissable. L’idée de trouver ici un bistrot ouvert après 18h un dimanche soir relève de l’utopie. Seuls quelques kébabs peuvent sauver de la famine quelques habitants errant en fin de week-end. Les portes de la cathédrale étant déjà closes, j’abandonnais déçu la balade prometteuse et les quelques amis randonneurs attardés pour reprendre un train direct vers la Gare de l’Est. Cette étape no 9 du GR1  s’allongea au final sur 25 km et fut avant tout un moment tonique convivial et un bon entraînement pour une nouvelle année de rando que je  souhaite à tous, chers lecteurs, pleine d’aventures, de soleil, de découvertes et de rencontres.

 

Téléchargez la trace GPS de cette randonnée ICI

38 super randonnées IDF de gare à gare à télécharger – 100% testées

Plus de 30 itinéraires, près de 800 km de sentiers parcourus pour découvrir l’Ile de France, région parmi les plus boisées et agricoles de l’Hexagone !

MODE D’EMPLOI  . cliquez sur la carte . Vous accédez alors  au site VisuGPX . Un lien vous permet de télécharger  le tracé et les profil et ce au format de votre choix (.gpx, klm .. ). Vous pourrez ensuite transférer ce fichier .gpx sur un GPS  et suivre cette randonnée sur le terrain .(Garmin ou une App smartphone . J’utilise personnellement Iphigénie depuis des années). Enfin,  Il est aussi possible de visualiser  ces itinérairtes  simplement ces traces sur l’application en ligne comme Openrunner par exemple. Ce logiciel permet également de modifier ces itinéraires  à votre gré  ou de les reporter sur des cartes IGN au 1:25.000e papier.

Ces randonnées d’Ile de France ont toutes été réalisées de gare à gare afin de se libérer de la voiture. Elles sont comprises dans le périmètre des 5 zones Navigo SNCF/RATP .  Si vous ne l’utilisez pas, le pass Mobilis à la journée est parfois intéressant  (17,80€) .  Comparez avec le prix des billets aller et retour. Ces parcours sont compris entre 18 et 32 km avec un dénivelé plus ou moins marqué. Leur difficulté dépend donc de ces deux paramètres et des conditions météo. Notez qu’il est souvent possible de les écourter en rejoignant une gare plus proche. Attention à la fréquence des trains ! Ces randonnées se font en pleine nature, prévoyez donc nourriture et eau en conséquence . En cas d’urgence, un seul numéro :  le 112 .

Randonnées dans Paris et ses alentours (75)

 

 

 

 

 

 

 

Randonnées en Seine et Marne (77)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Randonnées dans les Yvelines (78)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Randonnées dans l’Essonne (91) et Hauts de Seine (92)

jolie boucle autour de Dourdan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Randonnées dans le Val d’Oise (95) Parc Naturel du Vexin

 

 

 

 

 

 

 

Errance et zizanie à Meaux, la rando de tous les maux !

Un itinéraire de 26 km pifométrique à rallonge !

C’est l’histoire d’un beau dimanche d’automne, un de ces jours divins où l’été allait jouer les prolongations et pousserait les franciliens les plus flemmards à profiter de la nature et regarder le soleil embraser le décor. Bref un jour de rêve pour randonneur puisque le mercure allait même grimper ce jour-là jusqu’à  24 °C  !  C’était prévisible,  pas moins 54 membres  de notre association s’agglutinèrent  dans le hall  de la gare de L’Est avec le programme initial de parcourir 20 km idylliques  sur les coteaux de la Marne. Un beau dimanche certes,  où la SNCF décida sans prévenir de supprimer le train desservant la gare de Nanteuil Saacy, une gare de banlieue anodine, banale mais hélas gare du point de départ de la rando. Aucun train avant une heure, entrain brisé net, il fallut renoncer à rejoindre la station puis de concevoir un plan B. Michel, notre malheureux et guide maudit en charge de cette meute de marcheurs affamés de sentiers opta pour aller à Meau et longer peinard le canal vers Lagny. Un beau dimanche en perspective et une promenade tranquille quoi ! Une balade même plus courte que prévue , un itinéraire  facile, sans stress ni contrainte. Il suffirait juste de cheminer sur les berges  rectilignes où 54 marcheurs  dociles  et joyeux contempleraient les cygnes et les roseaux. Arrivé à Meaux, il fallut néanmoins expliquer, réexpliquer le nouvel itinéraire.  Et  convaincre cette troupe rêvant de vignes verdoyantes et de dénivelés qu’elle ne perdrait pas au change en troquant des coteaux contre un canal. Facile .. hum..

Echange coteaux contre canaux. Ça vous va ?!!

Meaux, morne plaine..

Meaux, sa gare , au loin sa cathédrale magnifique , son maire célèbre au nom de Coppé.. Cette jolie ville est traversée par la Marne d’où part le canal depuis Vitry-Le-François. A gauche des ponts, à droite des ponts, des GR  qui suivent les rives s’étirant dans plusieurs directions. L’endroit idéal pour se planter dès le départ d’une randonnée ! Le bons sens nécessitait peut être de sortir une boussole et partir au sud-ouest et non de  suivre un balisage incertain vers l’Est lointain le long d’une berge verte et attirante ?  Il n’en fut rien, résultat le groupe de 54 marcheurs remonta la Marne au lieu de la descendre et rata le canal ! Ce n’est qu’à Nanteuil-les-Meaux qu’on réalisa avec effroi que Lagny était à l’opposé. Une erreur de navigation peut toujours se produire.  il suffit soit de revenir sur ses pas , soit de remettre le cap dans la bonne direction pour reprendre le GR dans le bon sens. Mais en ce magnifique dimanche d’automne, on piqua plein ouest dans l’inconnu avec l’espoir de rejoindre ce foutu canal. Perplexe, je déchiffrais une nouvelle fois la carte du coin sur l’App Iphigénie et constatait qu’une départementale 4 voies allait se présenter devant nous, et ce sans aucun pont ni sous-terrain, genre ligne Maginot du randonneur. Après une errance en zig zag dans une vague ZAC, des signes de forte mauvaise humeur  s’élevèrent de la meute lorsqu’elle butta sur les rails de la départementale. Il fallait contourner l’obstacle, soit en revenant à droite chercher un rond-point vers Meaux, soit descendre au sud attraper une lointaine passerelle. On choisit cette option sans conviction en longeant la 4 voies sur plus d’un kilomètre.

Et Google Maps prit subitement le pouvoir

Petit moral mais grosse fatigue au pique-nique !!
54 , record battu !!

54 marcheurs en file indienne, ça donne envie de se mettre à la rando!  Après le coup de la ZAC, certains étaient presque au bord de la rupture et manifestaient leur ras le bol et le désir de rejoindre la gare la plus proche. Une fois la départementale enjambée, aie..je réalisais avec stupeur qu’aucun chemin ne permettait de rejoindre le canal de Meaux ! Un champ immense nous séparait d’une petite forêt qui menait vers Mareuil et sa gare providentielle pour certains. L’inquiétude monta d’un cran. Le randonneur du dimanche sans chemins balisés c’est un peu comme une loco hors des rails. A cet instant de doute, une quarantaine d’entre eux préférèrent suivre  le guide officiel pour contourner le désert, j ‘attirai les plus téméraires plein ouest sur la terre retournée. Un vent de zizanie soufflait alors sur la plaine! Il n’allait pas s’apaiser sur la suite du parcours lorsqu’il s’agit de suivre ou non le GR14A en forêt et de se rallonger de 1 à 2 km. Si le randonneur du dimanche hait l’absence de sentiers balisés, il connait désormais l’usage du GPS et plus encore celui de Google Maps. J’avais pu le constater en juin dernier sur le Camino del Norte vers Compostelle. Deux jeunes lettonnes marchaient tablette en main en ignorant même qu’il existât un chemin fléché de jaune et des coquilles ! Magique, la fonction « piéton » de Google Maps permet en effet de rentrer chez soi à pied , quitte à utiliser les pistes cyclables et des nationales ! La cartographie passe-partout n’est pas au 1:25.000e mais avec un peu de chance, le randonneur peut toutefois tomber sur un GR. Smarphone en main, un groupe de dissidents taillait ainsi la route vers Lagny alors que Michel et moi, pauvres nains,  étudions encore la carte IGN et l’App Iphigénie pour concevoir un parcours digne d’une vraie rando et non pas un banal itinéraire calculé par Google. A force d’errer entre les rives de la Marne, les ZAC les départementales, hors des sentiers battus, et de chercher un canal, le podomètre s’affola. D’un parcours initial de 20 km, je comptabilisais 26 km à l’ arrivée en gare de Thorigny-Lagny … et quelques déserteurs !

 

Téléchargez la trace de cette randonnée : https://www.visugpx.com/BdaehgOgss

Rando on the rocks de Fontainebleau à Bois-Le-Roi

Un joli parcours de 22 km alternant sentiers de Denecourt et longues allées
Cécile et Christian dans la version walking in the rain

Lorsque le  temps est plutôt grisouille et que ça gadouille en Ile -de-France, rien de tel qu’un repli stratégique vers une valeur sûre de la rando : Fontainebleau et ses sentiers sablonneux répartis sur les 25.000 ha de forêt, dont 450 ha de réserves biologiques.  Y a de quoi faire et pour tous les goûts. Et comme en témoigne Christian notre guide à Sport et Nature en ce jour pluvieux  :  » Je parcours le domaine depuis plus de quinze ans et je découvre encore de nouveaux itinéraires  !  »  . Si cette forêt ne présente plus vraiment de dangers depuis des siècles, les brigands ayant désertés les lieux,  elle est cependant traversée par l’autoroute A6, les Nationales 6 et 7  ainsi que des routes secondaires, autrement dit autant de passages dangereux qui appellent le public à la prudence. Côté distractions de ce bac à sable xxl, les fameux rochers attirent  non seulement les grimpeurs  mais aussi une masse de randonneurs parisiens. Moins cassant que le fameux circuit des 25 bosses (19 km, 1100 m de dénivelé) , les sentiers Denecourt-Colinet offrent de formidables parcours tourmentés à souhait entre les blocs de calcaires, les pins, les fougères. Afin de tout connaître sur leur histoire et leur étendue, je vous invite à suivre le lien mentionné ci-dessous. Cette randonnée dominicale partait de l’ arrêt SNCF en pleine forêt proche d’Avon et se bouclait à la gare de Bois-Le-Roi, soit 21 à 22 km dont plus de deux heures à crapahuter par ces itinéraires historiques. Ce jeu de piste pourtant bien balisé en bleu se transforme parfois un véritable labyrinthe quand le marcheur distrait rate une marque. La randonnée en groupe important exige a fortiori  plus de cohésion car il est facile d’en égarer la moitié au cours d’une bifurcation mal indiquée voire effacée. Notre équipe ne comportait que 24 personnes ce jour-là, sauf erreur , personne ne fut perdu  ! Il existe de nombreuse grottes à Fontainebleau. Certains y squattent les nuits d’été malgré les interdictions dues aux forts risques d’incendies. Quant un bon crachin breton s’abattit sur le domaine lors du pique-nique, la grotte au point 8 du sentier Denecourt N°4  nous offrit un répit au sec  avant de repartir à l’assaut des rochers très très humides et ce pour encore 11 km. Faut bien l’admettre, avec  cette topologie les bâtons de marche deviennent encombrant et les parapluies de rando passent assez mal entres les blocs ! Et puis il est préférable de disposer de ses deux mains à certains endroits, sans parler pour autant d’escalade. Après ce long périple tortueux, rocheux, glissant et escarpé où la vitesse de progression fut plus que lente, cette boucle se termina par une séquence accélération sur de longues allées rectilignes du GR1 et du TMF (Tour du Massif de Fontainebleau), puis un court passage urbain jusqu’à la gare de Bois-le -Roi. Si vous êtes en avance, la  terrasse très agréable du bistrot permet de patienter  (et de se réhydrater  !) juste en face. Malgré un dénivelé cumulé de seulement 500 m, cette randonnée cache bien son jeu et peut s’avérer éprouvante par temps de pluie car le terrain truffé de racines, de pierres instables, mobilise davantage l’attention du randonneur. Enfin, dès l’automne, la plupart des buvettes sont fermées, prévoir donc le ravitaillement adéquat. La carte IGN locale  ou les App GPS sont évidemment fortement recommandées.

Téléchargez la trace de cette randonnée au format .GPX  ICI

Retrouvez toute l’histoire des sentiers Denecourt ICI

 

Rando d’Automne : Parcours de 22 km en Île-de-France

Hélène et Christine, deux profs en marche.

Marie-Françoise fait sa rando-diapo aux copines lors d’un arrêt pipitoresque !

En tournée  sur toutes les chemins d’Ile de France hiver comme été, elles ne manquent que rarement à l’ appel et mènent souvent la danse en tête. Sous le projo d’un sun light d’automne elles ont encore joué des gambettes nos randonneuses de Sport et Nature ! Dans le rôle de meneuse de revue, on trouvait une fois encore Geneviève, le pied sûr et l’autorité bien dosée elle entraina ce jour sa troupe sur un parcours de 22 km dans le Val de Marne au départ de la gare de l’Est,  puis de Crécy-La-Chapelle à Mouroux. Pour l’occasion, la Seine et Marne nous avait déroulé le tapis vert des grands jours en laissant ça et là des miroirs liquides où  se reflétaient de sages nuages poussés par la brise tiède. Les chevaux des nombreux élevages de la région étaient aussi de sortie volant parfois la vedette aux sportives lancées sur ce très beau parcours qu’aucune fatigue ne sembla arrêter durant cinq à six heures. Elle imposèrent une fois encore un rythme soutenu malgré une poussée de fièvre météo inattendue. Le groupe s’étira plus d’une fois au point de perdre de vue les plus attardés. Heureusement que Marie-Françoise, notre perle de la Réunion,  joua son rôle serre-file avec  humour et  sérieux. Et personne ne manquait à la pause-déjeuner pour investir une petite clairière au bord du Grand Morin, cette rivière qui court sur 120 km depuis Villeneuse-Les-Charleville avant de se jeter dans la Marne. Bronzette,

dinette, causette, le pique-nique s’éternisa à Guérard sous le soleil. On en oublia presque que 11 km nous séparaient encore de la gare de Mouroux. Rien ne pressait et les quelques nouvelles adhérentes prirent facilement le pas de nos habituelles meneuses requinquées par cette heure de repos au soleil. L’itinéraire suivait le GR14  de bosquet en bosquet comme pour nous offrir de longs moments de fraîcheur  et même de relative solitude.

La belle église gothique de Crécy-La-Chapelle
Faites passer le massage !

A mi-parcours, notre randonnée était pourtant tombée dans un  véritable bouchon : 67 marcheurs d’une association locale de Pommeuse avaient pris possession du  chemin. Ils disparurent soudain au croisement d’un autre sentier avant de réapparaître par enchantement plus loin attablés autour d’un barbecue champêtre. Une organisation de professionnels avec tables, tente et bancs ! Le soleil un rien traître, les kilomètres accumulés durant cette longue journée, la fatigue de la semaine, finirent par entamer la résistance de certains. Je partageais alcool de menthe et sucres avec Christine et distribuait de l’aspirine à une autre alors que des filles passèrent à la séance massage au bord du sentier. La petite gare de Mouroux accueillit rapidement le train de retour vers la gare de l’Est. Des premiers jours d’automne éclatant de lumière, des randonneuses bavardes, joyeuses et toniques  sur un parcours bien choisi, que demander de plus pour fêter la rentrée ?!

Téléchargez la trace au format .gpx ICI

 

Ca bouchonne parfois quand on croise un groupe de 67 marcheurs en route vers leur BBQ champêtre .
Un magnifique parcours de 22 km tracé par Geneviève.

Idée rando : 24 km en boucle à la Ferte-sous-Jouarre (77)

carte IGN Coulommiers

Ca sentait bon la sortie de l’hiver en ce dimanche 12 mars  ! Le soleil inondait les cultures parées d’un fin duvet vert pétant, les premiers bourgeons, les boutons d’or pointaient encore timidement et les chemins pierreux évacuaient les dernières pluies en long filets d’eau. C’était donc le moment d’explorer la Seine et Marne en quittant pour une fois la forêt de Fontainebleau et les boucles de la Seine pour se rendre à la Ferté-sous-Jouarre. Cette jolie ville au patrimoine historique passionnant est accessible par le train depuis la gare de l’Est en direction de Chateau-Thierry. Voici une randonnée de 24 km en boucle au départ de la gare. Le mieux est de télécharger la trace .Gpx ci-dessous et de tracer ce parcours sur Openrunner par exemple . Vous pouvez ensuite, le cas échéant le reporter sur une carte IGN 1:25.000e. Ce parcours alterne les longs passages en plaine et la traversée de forêts domaniales. sortie vitrauxC’est parfait à réaliser au printemps avant que le soleil ne plombe cette randonnée assez dégagée. Il n’y a pas de grosses difficultés hormis le passage de quelques rus potentiellement gonflés par les pluies. Côté culturel, vous ne manquerez pas de visiter les églises romanes de Jouarre. Les vitraux sont de pures merveilles. On trouve ici et la trace des fameuses voies romaines.

Téléchargez la trace .gpx  : http://www.visugpx.com/ZZHAIIkgdI

 

Claude-François Denecourt , le pionnier de la randonnée pédestre (1788-1875)

Comment un vétéran des armées napoléoniennes va consacrer quarante ans de sa vie à  faire de la forêt de Fontainebleau un formidable univers de randonnée, les 150 km des fameux sentiers bleus.

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une cartographie exemplaire
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Denecourt un militaire rigoureux et imaginatif
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les fameux sentiers Denecourt-Colinet de Fontainebleau

Amoureux de la Seine et Marne, je vous ai souvent entraîné en randonnée dans ce département notamment sur les sentiers de la forêt de Fontainebleau. Les parcours s’y déclinent à l’infini dans une nature riche, luxuriante et dont les blocs de grès font le bonheur des passionnés d’escalade. Cet engouement pour ce domaine forestier de 25.000 ha situé au sud de Paris, ne date pourtant pas d’aujourd’hui. Bien avant moi et bien avant que les sportifs et les familles en fassent leur terrain de jeu et y prennent une bouffée d’oxygène dominicale, un homme avait déjà succombé à ses richesses : Claude-François Denecourt. Ce vétéran des Armées Napoléoniennes, alors sergent, est nommé concierge dans une caserne de Fontainebleau en 1832. Ses idées « républicaines » peu appréciées dans la hiérarchie militaire de l’époque lui valent d’être révoqué. Seulement âgé de 44 ans, l’ancien soldat ne cesse de s’émerveiller devant la forêt. Dès lors il va lui consacrer tout son temps , son énergie et une grande partie de ses économies pour assurer sa promotion auprès des « excursionnistes » . Denecourt n’a pas reçu une solide éducation. Il ne saura lire qu’à 20 ans grâce à l’aide providentielle d’un instituteur. Et pourtant il va publier rapidement son premier guide et ce à l’occasion d’une manœuvre militaire organisée en 1839. Il va en effet concevoir un petit

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Des guides remis à jour durant des décennies

fascicule documenté de cartes afin de guider les troupes dans ce dédale alors peu accessible. De 1839 à 1848, Denecourt ne cesse de perfectionner ses ouvrages lors des publications successives. Dès 1842, Denecourt n’est plus qu’un simple guide accompagnant les marcheurs, il commence à tracer lui-même des sentiers de promenade avec l’ aide des carriers et autres tailleurs de pavés. A sa mort, on compte près de 150 km de sentiers fléchés en bleu afin que les promeneurs s’y repèrent facilement. Denecourt poussent encore plus loin son travail en aménageant des grottes et des fontaines ou encore en faisant construire une tour d’observation , la fameuse Tour Denecourt inaugurée en 1853 par l’Empereur Napoléon III. Dans sa quête de perfection, il baptise les lieux les plus remarquables. Près de 600 arbres et 700 rochers sont ainsi répertoriés avec des noms tirés de la mythologie ou de la littérature ou alors carrément inventés selon la typologie des sites. Sa notoriété s’accroit, bientôt les plus grands écrivains comme Victor Hugo, Lamartine, Alfred de Musset ou encore Georges Sand lui rendent hommage suite à un recueil de textes où Théophile Gautier le surnomme le « Sylvain de la forêt » , en référence à ces divinités romaines des Bois et des champs. Charles Colinet, l’autre « Sylvain » reprend le travail de Denecourt à sa mort et le poursuivra jusqu’en 1905. Les premiers chemins de randonnée balisés venaient de voir le jour. La description de ces itinéraires centenaires est parfaitement documenté sur le site de l’AFF (Amis De la Forêt de Fontainebleau) :http://www.tl2b.com/2000/01/connaissez-vous-les-sentiers-bleus.html

A consulter également la source Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude-Fran%C3%A7ois_Denecourt

Une randonnée de 22 km à Fontainebleau passant par deux des sentiers Denecourt-Colinet. Prenez le temps de découvrir les fontaines cachées dans le feuillage, les grottes et toutes les traces commémorant le travail de cet infatigable Sylvain.

Cet itinéraire débute par l’arrêt SNCF en forêt juste avant la gare de Fontainebleau-Avon, notre point de retour vers Paris Gare de Lyon. Téléchargez la trace .gpx en cliquant ICI

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Héricy ou ailleurs, vive la rando en Seine et Marne !

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Joli parcours proposé par Geneviève , 22 km de sentiers et paysages très variés.
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La Seine, sur les quais de Tomery

Il y a des matins d’automne où le soleil éclatant vous tire du lit un randonneur même terrassé par un rhume. Le temps de faire mon sac sans oublier la pile de Kleenex et une dose d’Aspirine, je rejoins mes camarades de Sport et Nature à la Gare de Lyon. Nous ne sommes pas les premiers ni les plus courageux . D’autres clubs encombrent déjà les quais des trains en partance pour Fontainebleau et tout le sud de la Seine et Marne. Rien d’étonnant, avec 12 millions d’habitants l’ Ile-de-France affiche la plus forte concentrations de randonneurs au kilomètre carré. Au menu de la journée , un recette concoctée par Geneviève, soit 22 km entre les gares d’Héricy et Veneux-Les-Sablons, de quoi éviter astucieusement la foule sur les sentiers. Notre guide fait partie des routardes que je classerais dans la catégorie des « cumulardes  de mandat » . Elle guide en effet des randonnées pour une autre asso : les Amis de la Nature. De cette structure vient aussi André, un « cumulard d’assos » un randonneur acharné, négociant en pinard, vintage qui marche depuis trente ans. Aujourd’hui le retraité s’offre trois sorties par semaine avec quatre associations différentes , dont l’inévitable RIF ! Sport et Nature fait donc partie d’une nébuleuse de clubs, asso privées , rattachés ou non à la FFRP. Les randonneurs-zappeurs vont ainsi de l’un à l’autre au gré des rencontres, de leur état d’âme … Notre camarade Michel fait ainsi régulièrement référence à ses anciennes amours du CIHM, une autre machine à loisirs populaires. Et comme celle de Geneviève, sa banque d’itinéraires est une vraie mine d’or dont profite désormais Sport et Nature. Quant à Robert dit « Bob » , notre président navigue allègrement avec OVS (On Va Sortir), le site géant à tout faire pour partager tout et n’importe quoi en tant que célibataire. Brefs, des hommes et des femmes d’expérience qui conjuguent passion et intérêts personnels , des responsabilités à géométrie variable ! Au fil des kilomètres, je découvre et suis le  parcours de Geneviève sur l’app Iphigénie. Je constate qu’il descend plein sud par le GR32 jusqu’à Champagne-sur Seine en suivant la courbe du fleuve. le chemin tortueux surplombe le coteau et s’enfonce dans des sous-bois superbes. On changera de rive à Tomery, une joli bourg d’une grande  tranquillité  et dont la vigne constitue le patrimoine historique. cabanonGeneviève nous installe pour la pause déjeuner au bord d’un « long sillon » , contruction typique de cette culture viticole locale. Trois tables avec bancs sous le soleil , que rêver de mieux ?! Comme d’habitude, c ‘est la ronde des desserts mais cette fois ci pas question de faire la sieste. Après un nouveau passage le long de la Seine, la guide nous entraîne sur les sentiers familiers de la Forêt de Fontainebleau. Des groupes de randonneurs squattent les aires de pique-niques, des connaisseurs . Après un court passage par le fameux TMF Tour du Massif de Fontainebleau) , direction Veneux par le GR1 . Les plus speed d’entre nous décident de prendre le train de 16h50 et forcent le pas . Alexandre, la tête dans les nuages décolle avec un autre groupe ! Pas grave c’est tout droit . Nous le rattrapons au bout d’un kilomètre, il est crevé le garçon mais serre les dents. Il faut dire que le rythme n’ a pas molli depuis le départ sans être pour autant épuisant . Les petits futés n’ont finalement pas eu leur train , nous les rejoignons à la gare. Exercice de strech collectif sur les rambardes SNCF , partage du restant de desserts histoire d’oublier les bonnes colories brûlées. Le train venant de Montereau ou Montargis (?) est plein comme un oeuf, la gare de Lyon a des airs de retour de vacances d’été tant la foule est dense. Mais nous sommes bien en automne, une saison splendide pour découvrir les itinéraires inédits de cette Seine et Marne décidément passionnante .

Un grand merci à Geneviève et Frère Eric, toujours efficace dans son rôle de collecteur d’impôt sur rando !

Richard Kirsch

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Un itinéraire facile de 21 km 

Le 2 octobre , je devais guider notre rando hebdomadaire, alors je m’étais dit, pourquoi pas reprendre un morceau de Brie ? La Seine et Marne est suffisamment vaste à explorer,  retournons-y et laissons de côté Fontainebleau ou la vallée de Chevreuse, cap vers le soleil levant !  Il suffit d’une demi-heure de train pour rejoindre Tournan-en Brie depuis la gare de l’Est. De quoi séduire une petite trentaine de lève-tard un dimanche matin, avec à la clef une balade de 21 km jusqu’à Verneuil-l’Etang. Le regroupement du départ est toujours l’occasion de retrouvailles émouvantes mais aussi de surprises . Rien n’échappe au randonneur et le randonneur n’échappe à rien, surtout pas à l’oeil des randonneuses . Pour la petite histoire, après voir été harcelé de mes mails relatifs à sa tenue vestimentaire pathétique durant une semaine, Edward a débarqué en neuf ! Sac à dos ultra light, veste technique, T-shirt en laine Mérinos.. Elles se sont toutes pâmées de longues minutes devant la cohésion des tons gris et l’allure magnifique de notre ami . Un carton !

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Une longue balde au fil de la Marsange

Après un rapide briefing sur la place de la gare, il a suffi de suivre le PR et de ne pas le perdre, ni perdre en route quelques bavards attardés. C’est encore une fois Frère Eric qui s’affranchira de cette mission avec sérieux. Ce pèlerin administratif  soulage de 5 € tout randonneur souhaitant se joindre au plus beau des clubs, Sport et Nature ! Ce jour-là il n’y eut qu’une seule nouvelle, donc peu de monnaie à rapporter. Toutefois certains WE la somme rondelette  récoltée peut susciter quelques convoitises dangereuses. Eric a d’ailleurs évoqué son souhait d’être accompagné dorénavant d’un garde du corps pour convoyer un tel fonds. Michel, plus pragmatique et moderne a plutôt suggéré l’achat d’un terminal Carte Bancaire portable. Le sujet sera traité lors de la prochaine réunion. Cette rando automnale  ne présenta pas de difficultés majeures, exceptés un ou deux passages délicats de la Marsange, ce cours d’eau  qui est à la Brie par temps de pluie ce qu’est le Rio Grande au Mexique.  Ce PR Nord-Sud slalome ainsi le long de  la rivière entre terres agricoles , petits bois , petits bourgs, petits chemins, petits quartiers pavillonnaires. De quoi soulever d’inévitables critiques, bonnes et plus douloureuses. Mais un guide aguerri serre les dents et encaisse. La communication et la cohésion avant tout !  En randonnée, trois grandes questions lui sont posées régulièrement. Si celui-ci passe ainsi  plus d’une minute à regarder sa carte , question inévitable :  « On est perdu ? « .  Je rassure généralement alors mon interlocuteur  lui montrant notre position sur  la carte IGN ou sur  mon App Iphigenie. C’est normalement suffisant pour  calmer cette angoisse légitime et récurrente vécue lors de ces incroyables aventures  en  Ile-de-France, une région si sauvage.  Une seconde question revient elle aussi :  » On a fait combien de kilomètres ?  » . J’avais bien essayé d’expliquer lors du briefing que nous marchions entre 4 et 4,5 km/heure. Il suffisait alors de regarder sa montre pour connaître la réponse . Hélas..Allez un effort , après 2 heures de marche , on a fait ?? OUI ! entre 8 et 9 km ! Bravo. Enfin la troisième question : « Quand est-ce qu’on mange ? » . Normal lorsque chacun a pris son déj vers les 7h00 .

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Ce jour-là les randonneuses passent à l’ attaque

Après une bonne dizaine de bornes, la pause dura près de 45 minutes, le groupe éparpillé dans un joli champ, à l’ abri de la brise, sous un soleil radieux. La nouvelle adhérente fut baptisée par Patrick au porto blanc selon la tradition séculaire, un rituel se complétant d’une débauche de pâtisseries maison. Au sujet nutritionnel, la randonnée Sport et Nature n’est pas ce qu’on fait de mieux. L’adhérent peut griller de 600 à 800 kcal sur les dix premiers kilomètre et en ingurgiter plus de 1000 lors de cette pause fatale. Le bilan n’est pas fameux d’autant qu’une rando Sport et Nature peut se conclure par une bonne bière au café. La moyenne post-déjeuner ne fut pas folichonne. En effet André, le seul randonneur assumant un look années 60 total vintage, aime à nous faire découvrir les vins de son pays, (dont il assure aussi l’expédition. Qu’on se le dise ! ) . La gare de Verneuil l’Etang n’était plus très loin, le train arriva rapidement. et chacun apprécia de rentrer tôt . Une fois encore merci à Eric pour sa collaboration. A la prochaine fois !

Richard Kirsch

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Ne vous y fiez pas , c ‘est plat !

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